REBECCA (UN JEU DE SOCIÉTÉ)
Version française - REBECCA (UN JEU DE SOCIÉTÉ) – Marco Valdo M.I. - 2024
Chanson italienne - Rebecca (Un Gioco Di Società) – Nomadi - 1978
LA FILLE AUX PIVOINES
Lé Phô – 1945
« Un jour, je rencontre une fille, fille, fille
Avec des cheveux noirs longs, longs, longs... »
Les portes des jardins sont fermées,
Les neiges de l’hiver sont bientôt arrivées.
Si dans le cœur, une chanson va chantant,
Qu'un harmonica la joue doucement,
Qu'un harmonica la joue doucement.
Un jour, je rencontre une fille, fille, fille
Avec des cheveux noirs longs, longs, longs ;
Dans ses grands yeux brillent, brillent, brillent
De longs silences, longs, longs, longs.
Je pense à ses seins, je pense à ses mains,
Je pense à ses seins, je pense à ses mains.
Les mères non, rien n'a changé,
Les pères non, à rien, ça n’a servi
Tant qu’à la fin, on s’est enfui.
Et tant sur ces bateaux blancs,
L'Amérique au cœur, ont fui.
Tant d'entre vous sont fatigués maintenant.
Même les autoroutes sont remplies,
Les sacs à épaule, en stop, ils s’enfuient.
Les livres saints et l'éducation,
À les faire revenir, jamais ne parviendront ;
À les faire revenir, jamais ne réussiront.
Ceux qui ont tout détruit, ce sont eux :
Tous ces principes de l'État, la famille et Dieu.
Moi, je ne sais pas si je pourrai manger,
Où donc le bon samaritain est-il allé ?
Où donc le bon samaritain est-il allé ?
Maintenant, de la faute tous sont chargés.
Les assistants sociaux et les docteurs,
Les psychiatres et les éducateurs,
Font des monologues sur la diversité,
Parlent sérieusement de caractériels
Et même aussi un peu de criminels.
Les portes des jardins ont rouvert l’été ;
L'été, ses fleurs et ses étoiles à apporter
Et si le cœur d’une chanson est enchanté
Qu'une bouche la raconte aux autres,
Qu'une bouche la raconte aux autres.
Un jour, je rencontre une fille, fille, fille
Avec des cheveux noirs longs, longs, longs ;
Dans ses grands yeux brillent, brillent, brillent
De longs silences, longs, longs, longs.
Je pense à ses seins, je pense à ses mains,
Je pense à ses seins, je pense à ses mains.