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7 juin 2011 2 07 /06 /juin /2011 14:33

FRANKENSTEIN

 

Version Française – FRANKENSTEIN – Marco Valdo M.I. – 2011

Chanson italienne – Frankenstein – Mercanti di Liquore – 2002

 

J'aime beaucoup de dialogue avec Frankenstein. Je trouve que c'est une bien grande chanson. Du moins par son contenu et sa forme. Cette dénonciation de la médiocrité comme apex de la société, comme point apical de son désir me paraît si exactement refléter l'état de la société actuelle dans bien de nos pays.

 

Qu'est-ce que tu racontes ? Je n'y comprends goutte, dit l'âne Lucien en prenant un air si ahuri avec ses deux oreilles en points d'interrogation, une pose si désolée...

 

Je dis simplement que la médiocrité est l'ambition ultime de nos sociétés et que cette chanson dénonce cette maladie qui ronge le monde. Tu vois, Lucien l'âne mon ami, pour que Monsieur Frankenstein devienne quelqu'un de fréquentable et même ici, de préférable, un peu comme si à ta place, ici pour me tenir compagnie, il y aurait Monsieur Frankenstein, il faut que ce monde soit pourri, soit vraiment imbuvable.

 

Mais il l'est, mon ami Marco Valdo M.I., il l'est.

 

Et la conclusion de la chanson est des plus exactes, des plus contemporaines, si tu y réfléchis un peu. Pense un peu en l'actualisant : « Tout le mal est face à nous, tout le bien dans notre cœur. »

 

C'est bien ainsi dans un monde divisé par la Guerre de Cent Mille Ans que les riches et leurs affidés (les rats, rats bienpensants de la chanson – les marchands et leurs fourbes fils nombreux et courageux comme des lapins, les ménagères, les vagabonds et le beau monde) mènent contre les pauvres pour leur imposer une exploitation si possible éternelle... Je te le dis, Marco Valdo M.I. mon ami, en vérité, il nous faut tisser le linceul de ce vieux monde bestial et cacochyme.

 

 

Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane



Remercions dieu, Monsieur Frankenstein; ici personne ne nous connaît

Écoutez quel bourdonnement Monsieur Frankenstein, ce sont des rats, des rats bienpensants.


Leur vérité ne me convainc pas, elle ne me plaît pas, et ils me regardent férocement

Vous verrez que tôt ou tard, ils s'en prendront à nous

Ce sont des bêtes plus que vous, plus que vous

Oh, quelle nostalgie, Monsieur Frankenstein, ils devenaient fous de peur

Aujourd'hui, pourtant vous, Monsieur Frankenstein, vous faites pâle figure

 

Leur vérité est une pure connerie et ils me regardent férocement

Vous verrez que tôt ou tard ils s'en prendront à nous

Ce sont des bêtes plus que vous, plus que vous

Il vaut mieux partir Monsieur Frankenstein, avant que la ville ne s'éveille

Car alors arrivent les marchands et leurs fourbes fils

Nombreux et courageux comme des lapins, les ménagères, les vagabonds et le beau monde.

Et tous à la recherche d'un coin ou d'un rêve éternel

Qui les éloigne un peu de leur besoin, ce sont des bêtes affamées de médiocrité.


Leur vérité est une pure connerie et ils me regardent férocement

Vous verrez que tôt ou tard ils s'en prendront à nous

Ce sont des bêtes plus que vous, plus que vous.

 

Tout le mal était face à nous, tout le bien dans notre cœur.

Tout le mal était face à nous, tout le bien dans notre cœur.

Tout le mal était face à nous, tout le bien dans notre cœur.

Tout le mal était face à nous, tout le bien dans notre cœur.

 

 

 

 

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Published by Marco Valdo M.I. - dans Mercanti di Liquore

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