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25 février 2013 1 25 /02 /février /2013 17:01
GHETTO



Version française – GHETTO – Marco Valdo M.I. – 2013

Chanson italienne – Ghetto - Modena City Ramblers – 2002





 

Je trouve que le message de cette chanson est très beau… une invitation pour les personnes les moins chanceuses à ne pas se résigner et à lutter pour devenir meilleures même dans les pires des circonstances, en outre une invitation à nous tous à ne pas tourner le dos et à tendre une main pour aider ces personnes.
Un message d'espoir pour les opprimés du monde, pour les Indiens de Rigoberta Menchù morts dans le génocide à Guatemala ; pour les victimes de guerre assistées de Gino Strada et d'Emergency ; pour les mexicains de Paco Taibo II ; pour les enfants de la Gare du Nord sauvés de la rue par Miloud ; pour les réfugiés de Sabra et de Chatila ; pour les désespérés du ghetto noir de Trenchtown ; pour le peuple des saharawi de Smara et El Ayoun, villes du Sahara Occidentale occupées par le Maroc ; pour les victimes des « troubles » à Falls Road, à Irlande ; pour les victimes des émeutes à Soweto et pour les prisonniers politiques (compris Nelson Mandela) pendant la période de l'apartheid à Robben Island.



Miloud Un ange vêtu en clown

Miloud Oukili, clown franç
ais sorti de l'école de cirque d'Annie Fratellini, a découvert les gamins des rues en Roumanie en 1992 lorsqu'il travaillait avec Handicap International dans les orphelinats, dans les hôpitaux et dans les centres pour adultes handicapés. Il profitait des instants de liberté pour découvrir les Roumains et faire des spectacles de rue. À une de ces représentations, il découvrit d'amusants spectateurs :
« Les enfants de rue ont été mon meilleur public, ils venaient regarder dans mon sac pour découvrir ce qui s'y cachait, ensuite ils disparaissaient mais ponctuellement ils réapparaissaient à chaque spectacle. »

Son nez rouge,ses balles et son sac lui servirent comme passeport pour s'approcher des enfants auxquels il enseignait les premiers rudiments de l'art du cirque. Le soir, il les accompagnait dans leurs refuges et passait la nuit avec eux, à l'entrée de la Gare du Nord, dans les souterrains de la ville. Ils jouaient aux vagabonds et à sourire à la police qui les poursuivait. Miloud partageait leur amertume, leur profonde solitude, leurs angoisses d'enfants abandonnés.

 

Ce fut ainsi que des enfants de Bucarest, sans passé et sans futur, ceux en rupture d'orphelinat, qui se droguent avec de la colle, qui se prostituent pour un sandwich au jambon, que les pédophiles brutalisent, peut-être tuent d'autant que personne ne réclamera même pas leur corps, trouvèrent un frère majeur.


Les enfants le surnommèrent « Miloud respect ! ».Il ne les a plus laissés. Fort de cette expérience et réellement convaincu de l'importance et de l'urgence d'approcher les gamins des rues selon les modalités par lui expérimentées, Miloud décida de structurer une véritable intervention.
D'abord il travailla six mois comme volontaire avec Terre des Hommes.
Lorsque le projet se conclut, il commença tout seul. Il repartit pour la France à la recherche d'un nouveau soutien. L'association Rue, Enfants, Ville lui permit de réaliser un premier programme. En partageant la vie de rue avec les garçons, Miloud réussit à leur faire comprendre que si la vie jusqu'à cet instant n'avait pas été généreuse à es faire sourire, eux, malgré tout, ils étaient capables de faire sourire les autres.
Un an plus tard est monté le premier spectacle.

Dans l'août de 1994 les garçons participèrent au festival d'art du moyen âge de Sighisoara.
La représentation rencontra un grand succès, en particulier parmi les opérateurs des services sociaux et culturels. Tous convergèrent dans la volonté développer l'expérience. La reconnaissance, les applaudissements, l’orgueil pour les résultats obtenus après un dur travail transmirent aux garçons le désir de changer de vie et de laisser la rue. Restait la grosse difficulté de garantir une continuité à ce choix. Miloud, qui avait réussi à allumer l'enthousiasme autour de lui, voulut donner à cette amusante école de cirque de rue les moyens pour poursuivre et réunit à cette fin certaines connaissances roumaines et des amis français motivés. L'urgence de l'intervention, mais même le sérieux et le caractère professionnel n'étaient plus à démontrer. Le jeune clown français créa une structure locale, indépendante où développer des activités artistiques autour de la notion de réintégration. En janvier 1996 se constitua « Fundatia PARADA »

Le résultat de six ans d'activité de Parada :

- 300 enfants et garçons ont fréquenté le premier centre diurne recevant une assistance socio-éducative ;
- 600 enfants et garçons ont reçu les soins médicaux de premier secours à travers l'équipe de Caravana ;
- 150 enfants et garçons ont été intégrés dans les écoles et dans leurs familles ;
- 50 garçons ont été réintégrés professionnellement ;
- 85 entre des enfants font partie de la Compagnie du Cirque de Parada et ont participé en Roumanie, en France et en Italie à la campagne de sensibilisation de l'opinion publique ;
- 85 jeunes habitent dans les appartements sociaux, Ils ont ainsi atteint la dernière étape du procès de réintégration sociale vers une réelle indépendance ;
- 27 collaborateurs roumains et 5 volontaires étrangers ont été formés en tant qu'assistants sociaux et éducateurs.

(tiré de parada.ifrance.com)







Cherche un peu d'amour dans le ghetto
Sors l'en, donne-leur une idée
Trouve les mots justes
Cherche-les au dedans de toi
Porte-les sur la rue
Parie sur la voix

 

Il y a celui qui ne remuera pas un doigt
Et qui se moquera de toi
Il y a celui qui ne remuera pas un doigt
Et qui se moquera de toi

 

Ils ont allumé les feux long des frontières
Dans la nuit sombre revient l'ululement des sirènes

 

Cherche un peu d'amour dans le ghetto
Trouve-le et sors-le du noir
Cherche un peu d'amour dans le ghetto
Sors-le et donne-lui une idée

 

Offre un peu de sueur
Laisse quelque chose derrière tes pas
L'indifférence tue
Mais l'exemple est une opportunité
Il laisse tomber le cynique
Le bêcheur déçu et le beau parleur
Qui ne veut pas comprendre
Tu sais qu'il ne comprendra jamais
Celui qui ne veut pas comprendre
Tu sais qu'il ne comprendra jamais

 

Ils ont allumé les feux long des frontières
Dans la nuit sombre revient l'ululement des sirènes

 

Cherche un peu d'amour dans le ghetto
Trouve-le et sors-le du noir
Cherche un peu d'amour dans le ghetto
Sors-le et donne-lui une idée

 

Demande-la à Nelson Mandela
Demande à Rigoberta Menchu
Demande-la à Gino Strada
Demande-la à Paco et à Miloud

 

Il n'est pas toujours vrai
Que les fourbes gagnent la partie
Il n'est pas prévu qu'il en soit ainsi
Il n'est pas toujours vrai
Que les fourbes gagnent la partie
Il n'est pas prévu qu'il en soit ainsi

 

Ils ont allumé les feux long des frontières
Dans la nuit sombre revient l'ululement des sirènes

 

Cherche un peu d'amour dans le ghetto
Trouve-le et sors-le du noir
Cherche un peu d'amour dans le ghetto
Sors-le et donne-lui une idée

 

Pour ceux de Sabra et de Chatila
Pour ceux de Trenchtown
Celui qui brûle à Soweto
Cherche un peu d'amour
Pour ceux de la Gare du Nord
Pour ceux de Smara et d'El Aayoun
Pour ceux de Falls Road
Robben Island maintenant est un musée
Robben Island…

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Published by Marco Valdo M.I. - dans Modena City Ramblers

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