Chanson italienne – Pilota di guerra – Francesco De Gregori – 1987
Version française – Pilote de guerre – Marco Valdo M.I. – 2008
Je n'entends pas discuter le mérite du moteur
Chaque moteur a sa musique et je le sais.
Ainsi, pour toujours dans le vent, je le ferai chanter,
Sur ma pauvre terre du sud au nord, mon moteur.
Et comme l'homme est seul, seul le sait Dieu.
Tandis que je vole au dessus des blessures de la cité,
Et comme un grand amour, je lui dis adieu
et comme est seul un homme, je le sais.
Par delà les nues, par delà l'au-delà
Ou si possible une minute plus au-delà.
Avec cette nuit tout en bas,
Plus noire et plus sombre vue de là.
Mais un jour, le jour reviendra.
Ainsi la vie vole sous mes ailes,
Et passe une autre nuit sur cette guerre
Et sur les maisons des hommes tous égaux,
Dans le grand orphelinat de la terre.
À quoi sert un homme, seul je le sais
Moi qui sème le sel sur les plaies de la cité.
Et comme à un grand amour, je lui dis adieu
A quoi sert un homme, seul le sait Dieu.
Par delà les nues, par delà l'au-delà
Ou si possible une vie plus au-delà.
Avec cette nuit tout en bas,
Plus noire et plus sombre vue de là.
Mais un jour, le jour reviendra.