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3 avril 2010 6 03 /04 /avril /2010 20:07

BRAVES GARS

 

Version française – BRAVES GARS – Marco Valdo M.I. – 2010

Chanson italienne – Bravi Ragazzi – Edoardo Bennato – 1974

 

 

Une heure du matin, c'est le couvre-feu.

Faut se rappeler qu'au commencement

Cela semblait presque un jeu...

mais on n'a plus le temps de penser

Tous à l'intérieur, enfermés à attendre...

 

Chacun a reçu ses rations

Pauvres et riches, mauvais et bons

Chacun a fait ses prières

maintenant, il suffit d'attendre...

Calmes... ! Calmes, les gars

Ce n'est pas le moment de s'agiter...

Calmes... ! Soyez de braves gars

Vous verrez qu'ensuite

Nous arrangerons tout...

Pour affronter la situation

On a mis un programme à la télévision

Tous les avocats ont parlé

De tous les camps, de tous les partis...

 

Et ce fut réellement émouvant, voir

Tous ces grands sacrifier leurs propres

Idées au nom du bien des gens...

Puis, ils ont donné de sévères instructions

Qu'on reste calmes, d'être sages...

 

Calmes... ! Calmes, les gars

Ce n'est pas le moment de s'agiter...

Calmes... ! Soyez de braves gars

Vous verrez qu'ensuite

Nous arrangerons tout...

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29 mars 2010 1 29 /03 /mars /2010 15:57

LA TÉLÉ, QUEL BONHEUR



Version française – LA TÉLÉ, QUEL BONHEUR – Marco Valdo M.I. – 2010

Chanson italienne – La Televisione Che Felicita' – Edoardo Bennato – 2005

 

 

 

Tu es la lumière qui dessine les nouveaux héros

Ton horizon est plein de possibilités

Dans cette vallée de larmes et de publicité

Tu es le guide rassurant pour chacun de nous

Et nous te sommes dévoués et tu le sais

Tu nous aimes et tu ne nous lâches jamais.

 

Dans le bal de la nuit roulent les tambours

La loterie proclame ses nouveaux vainqueurs

Entrent dans l'arène les nouveaux gladiateurs

Pouce baissé, tu décides qui doit sortir.

La télé quel bonheur !

Un programme pour chaque âge

Dans la solitude de toute la ville

La télé, nous sauvera...

Dans ton étoile se reflète chacun de nous

Et tu construis nos rêves et tu ne nous déçois jamais

Et tout ce que tu touches se transforme en or

Heureux ceux qui y croient vraiment!

 

La télé quel bonheur

Nouvelle dimension de la civilisation

Dans les rues court une vérité

La télé nous sauvera !

 

Pretty pretty angel on my television
give me new emotion to - night to - night to - night

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29 mars 2010 1 29 /03 /mars /2010 15:55

LE DRAPEAU

Version française – LE DRAPEAU – Marco Valdo M.I. - 2010

Chanson italienne – La bandiera – Edoardo Bennato – 1974


Regarde-moi çà, Lucien l'âne mon ami. Quelle chanson, mes aïeux ! Un vrai régal ! On se croirait revenu au dix-neuvième siècle. Une chanson digne de Déroulède et surtout, des deux fameux pasticheurs Müller et Reboux. À ce propos, tu te souviens certainement de leur chanson immortelle : Le Salut au Drapeau (http://www.antiwarsongs.org/canzone.php?id=9143&lang=it).


Oh, oui, dit Lucien l'âne en se gondolant comme une mer démontée. J'en ris encore rien que d'y penser. Et celle-ci, paraît sortir du même moule... Une ironie plus froide, peut-être, mais bien sentie quand même. Et si c'était le clairon (tout aussi militaire, tout aussi cocardier), on pourrait l'intituler : « Hymne à la çonnerie ». Décidément, il me plaît beaucoup cet Edoardo...


Avant de conclure, laisse-moi te rappeler que le drapeau est une pièce essentielle de l'artillerie patriotarde...

« Beau drapeau

Le plus beau des drapeaux... »


me rappelle une autre chanson, de Boris Vian cette fois : Allons z'enfants, ou Le conscrit, dans laquelle on trouve :


« Et dans ma compagnie
On dit
Que j'suis
Le plus con des conscrits. »


Ah ! Que la Guerre de Cent mille Ans est jolie et amusante, parfois... Quand elle sombre ainsi dans le ridicule..., dit Lucien l'âne en souriant de son piano aqueux.


Cette fois-ci, ta réminiscence est d'Apollinaire... Regarde, regarde Lucien, (tré)passer le cavalier :


L'adieu du cavalier

    Ah Dieu ! que la guerre est jolie
    Avec ses chants ses longs loisirs
    Cette bague je l'ai polie
    Le vent se mêle à vos soupirs

    Adieu ! voici le boute-selle
    Il disparut dans un tournant
    Et mourut là-bas tandis qu'elle
    Riait au destin surprenant


Guillaume Apollinaire (1880 - 1918)




Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I et Lucien Lane




Beau drapeau

Le plus beau des drapeaux

Cher drapeau

Le plus cher des drapeaux


Aime ton drapeau

C'est le plus beau des drapeaux

Aime ton drapeau

C'est le plus beau des drapeaux


Sens quel bonheur,

Flotte ton drapeau

Sens, ce coup au cœur,

Flotte ton drapeau...


Regarde, il y a un drapeau

Qui n'a pas les couleurs du tien

Regarde, il y a là un drapeau

Qui n'a pas les couleurs du tien...


Regarde ces gens

Qui n'agitent pas ton drapeau

Regarde, ces gens qui ont un drapeau

Par les couleurs, différent.


Déteste, ces gens

Qui n'agitent pas ton drapeau

Déteste, ces gens

Qui n'agitent pas ton drapeau


Déteste tous les gens

Qui n'agitent pas ton drapeau

Déteste tous les gens

Qui ont un drapeau

Par les couleurs, différent.

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18 mars 2010 4 18 /03 /mars /2010 19:28

LA TOUR DE BABEL

 

Version française – LA TOUR DE BABEL – Marco Valdo M.I. – 2010

Chanson italienne – La Torre di Babel – Edoardo Bennato - 1976

 

 

Regarde un peu, Lucien l'âne mon ami, voilà qu'ils vont refaire la Tour de Babel. Aux dernières nouvelles d'ailleurs, dans un lieu sans intérêt (sauf bancaire), au milieu de nulle part, dans un désert situé entre le vide de terre et le vide de mer, ils ont construit une tour de plus de huit cents mètres de haut... et voilà qu'elle s'écroule, je veux dire commercialement – on ne peut la vendre... Malheureux riches, malheureux financiers...

 

Oui, c'est çà, et quoi encore, tu ne vas pas les plaindre... dit Lucien l'âne aux pieds de lave dure, aux pieds de basalte que rien ne décourage. D'ailleurs, je te fiche mon billet (de banque) qu'il y aura bientôt un crétin majuscule qui voudra une tour plus haute encore, d'au moins un kilomètre... Suivi d'un autre qui essayera d'atteindre deux kilomètres, et ainsi de suite... La bêtise de l'homme est en expansion infinie. C'est ce que, dit-on, prétendait Albert Einstein...

 

En effet, il aurait dit exactement, enfin presque : « Deux choses sont infinies: l'univers et la bêtise humaine, mais en ce qui concerne l'univers, je n'en ai pas encore acquis la certitude absolue. » Quant à cette chanson, tu imagines bien qu'elle est ironique et même, s'agissant de l'espèce humaine, auto-ironique. Surtout les derniers vers :

« La tour de Babel doit se faire

Car elle sert à démontrer

Que l'homme est supérieur à tout autre animal. »

 

À moins que, dit Lucien l'âne en riant de toutes ses grandes et blanches dents, à moins que, pour en revenir à Einstein, on ne mesure la connerie à la hauteur des tours et que l'homme soit supérieur en cela – je veux dire en connerie – du fait qu'il édifie des tours de plus en plus grandes.

 

À mon sens, Lucien mon ami l'âne, les tours sont l'expression de l'arrogance et de l'avidité de certains – les riches et les puissants. De ces tours, les pauvres à la vérité s'en foutent complètement... Un endroit au ras du sol leur suffit... Ils préfèrent une petite maison à ces mastodontes prétentieux et malcommodes.

 

À voir toutes ces tours, parfaitement offensantes au regard de la misère, dit Lucien l'âne en grondant de colère, il me semble que la seule chose raisonnable à faire serait de les abattre...

 

Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane

 

Ne vous arrêtez pas, vous devez construire votre tour

La tour de Babel toujours plus grande

Toujours plus haute, toujours plus belle

Vous êtes ou vous n'êtes pas les maîtres de la terre ?

Arrachez tous les secrets à la nature

Et alors il n'y aura plus rien qui vous fera peur

Ce sera vous qui ferez tourner la terre

Du haut d'une étoile au bout d'un fil comme une toupie

Et cette étoile sera votre quartier-général pour conquérir

Ce qui reste encore à conquérir

De cette étoile par tout l'univers

L'homme se répandra pour se dépasser

Ne vous arrêtez pas, vous devez construire votre tour

La tour de Babel toujours plus grande

Toujours plus haute, toujours plus belle

Vous êtes ou vous n'êtes pas les maîtres de la terre ?

Ne vous arrêtez pas, vous devez construire votre tour

La tour de Babel doit se faire

Car elle sert à démontrer

Que l'homme est supérieur à tout autre animal.

 

 

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17 mars 2010 3 17 /03 /mars /2010 19:03

EN RANGS PAR TROIS

Version française - EN RANGS PAR TROIS – Marco Valdo M.I – 2010

Chanson italienne – In Fila per tre – Edoardo Bennato - 1974

 

 

Vois-tu, Lucien l'âne mon ami, l'humanité a inventé une des plus grandes choses qui soit : la patrie, qui pour exister et être complète a besoin d'une école, d'une armée et d'une institution fondement de tout cela : la famille; accessoirement, d'une église. Ceci a été très bien résumé dans une devise – car il y faut aussi une devise : « Travail, Famille, Patrie ». Et comme je te disais, la Famille est centrale. Le tout est enrobé de la sauce « discipline » et la discipline, qui est l'amidon de la hiérarchie et le ciment des armées, fonctionne en rangs. Tel est le sens de cette remarquable chanson.

 

Voilà qui m'a l'air excellent, dit Lucien l'âne en raidissant sa queue à la verticale comme pour saluer on ne sait quel général qui passerait par là et qui, en tant que bon général, n'oublierait pas de crier : « Garde à vous ! ». Voilà qui est éduquer un peuple; tout le monde obéit au chef. C'est la nature de tout régime sérieux.

 

C'est, en effet ainsi que ça doit fonctionner avec les vrais hommes, ceux qui ont de l'ordre et du mérite. Les autres, ce sont tous des trublions, des malpolis et en somme, en somme, vois-tu Lucien l'âne mon ami, ceux-là, si çà ne leur plaît pas, ils peuvent toujours émigrer. J'ajouterais, vu les circonstances comme elles se placent, ils ont même intérêt à émigrer... ces opposants... tant qu'il est encore temps. Avant les massacres et les camps....

 

C'est une chanson très humaine, dit Lucien l'âne en souriant. Chez nous les ânes, on ne connaît pas çà. En fait, on n'aime pas trop marcher en rangs, ni au pas.

 

En effet, dit Marco Valdo M.I., mais vous avez la chance d'être des ânes. Et laisse-moi te dire que c'est une chanson très contemporaine, de plus en plus contemporaine... En somme, je dirais qu'on y revient. Après toutes ces années de laxisme du siècle passé, où il n'était question que de liberté et de solidarité, il faut revenir aux vraies valeurs fondées sur la juste peur que l'on enseigne aux enfants dès l'école primaire, dès les premiers pas en famille... La peur et le respect du chef... C'est un fameux retour aux valeurs antiques et même, je te le dis, préhistoriques. Cette peur, si utile pour tenir les peuples, pour faire fonctionner les armées et justifier les guerres, par exemple.

 

Mais qu'y a-t-il donc à la base de tout cela ? La peur de la liberté ?

 

Écoute bien, Lucien mon ami, je pense qu'à la base de tout cela, il y a cette satanée Guerre de Cent Mille Ans que les riches font aux pauvres, cette terreur sociale qu'ils font régner (pas de travail, pas à manger)... Les seuls moyens pour eux d'imposer leurs privilèges et de maintenir leur domination , c'est d'instiller dès l'enfance la terreur dans les esprits, de faire mûrir la peur, la peur de la liberté, dis-tu... Sans doute, sans aucun doute. La peur de la liberté... la vraie, la liberté de vivre, pas de celle d'entreprendre ou d'exploiter, qui est le fondement de l'esclavage.

 

Allez, en avant, en rangs par trois..., dit l'âne Lucien en rigolant.

 

Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane

 

 

 

 

Viens vite ici, mais allons ne fais pas ainsi

Ne vois-tu pas combien d'autres enfants

Qui sont comme toi

Sont en rangs par trois

Sont gentils et ne pleurent pas

Jamais !

 

C'est ton premier jour, mais demain tu t'habitueras

Et cela te semblera normal

D'être en rangs par trois, de toujours répondre oui

Et de te comporter comme une personne civile !...

 

Je vous enseignerai la morale, à réciter vos prières

Et à aimer la patrie et sa bannière

Nous sommes un peuple de héros et de grands inventeurs

Et nous descendons de l'antiquité romaine...

Et ce poêle me suffit à peine

Lors donc, cessez de protester

Et ne faites pas de bruit, et quand arrivera le directeur

Tout le monde debout et on frappe dans les mains...

 

Tu es déjà assez grand

Tu es déjà assez fort

Maintenant je vais faire de toi un vrai homme

Je t'enseignerai à tirer, je t'enseignerai l'honneur

Je t'enseignerai à assommer les mauvais...

Et toujours en rangs par trois, marchez tous comme moi

Et rappelez-vous les livres d'histoire

Nous sommes les bons, car nous avons toujours raison

Et nous allons tout droit vers la gloire...

 

Maintenant, tu es un homme et tu dois coopérer

Mets-toi dans la file sans protester

Et si tu es sage, nous te ferons avoir

Un emploi fixe et une promotion...

Et puis, rappelle-toi que tu dois conserver

L'intégrité du noyau familial

Signe le contrat, ne te fais pas prier

Si tu veux faire partie des personnes sérieuses...

 

Maintenant que tu es maître de tes actes

Maintenant que tu sais prendre tes décisions

Maintenant que tu es en état de faire tes choix

Et que tu as devant toi toutes les routes ouvertes...

Prends la bonne route et ne t'égare pas

Sinon ensuite, on t'en fera repentir

Mets-toi dans le rang et ne t'alarme pas

Car chacun aura sa juste ration...

 

Il te faudra cependant renoncer à quelque chose

En échange de toute cette liberté que nous t'avons fait avoir

C'est pourquoi, maintenant tu ne dois pas récriminer

Mets-toi dans le rang et retourne travailler...

Et si vraiment tu ne trouves rien à faire

Ne joue pas à la victime, si tu dois te sacrifier

Pour le progrès de la nation

Sinon, sinon, tu peux toujours émigrer.

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16 mars 2010 2 16 /03 /mars /2010 21:57

L'HOMME OCCIDENTAL

 

Version française – L'HOMME OCCIDENTAL – Marco Valdo M.I. – 2010

Chanson italienne – L'Uomo Occidentale – Edoardo Bennato

Crois-moi, Lucien l'âne mon ami, cette chanson dit comme un négatif dit la photo, comme en contre-jour, comme en écho, comme un reflet, comme un miroir qui inverse les positions, elle dit très exactement la « Haine de l'Occident », telle que la raconte le Suisse Jean Ziegler. Elle dit toute l'arrogance de l'Homme Occidental : « Ojos que no ven, corazón que no siente » ( « Yeux qui ne voient pas, cœur qui ne sent rien »)., telle que la ressent le reste des humains. L'Homme Occidental – ce beauf de l'humaine nation; ici, c'est lui que se met lui-même en scène, ce crétin intégral qui croit diriger le monde, qui se croit investi d'une mission messianique et pathologiquement convaincu d'avoir envers et contre tout raison. G.W. Bush est parti, mais par chance, per fortuna, Silvio c'è, chantent les chœurs des hérauts de la liberté.

 

Hihan, hihan, ha, ha, ha.... dit Lucien l'âne, secoué comme une barque en tempête, en se souvenant de Bosse-de-Nage. Avec des cornichons de cette envergure, il y a tous les jours des coups de patte au cul qui se perdent....

 

Tu as bien raison, Lucien l'âne mon ami. Mais au-delà de ce guignol transalpin et de ses minables pitreries, la puissance du capital continue à broyer les pauvres... et c'est là, la vraie plaie du monde.

 

Ainsi parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane.


Je suis l'homme occidental dans l'acception classique

C'est-à-dire ? Dans le sens où je sais bien, je sais quoi faire

Et je sais faire très bien tout ce qui me plaît

Et dans le sens où l'été je vais presque toujours à la mer

Et sur la neige à l'hiver, à l'hiver, à l'hiver.


Je suis l'homme occidental et son concept élémentaire

Qui compte aussi son devoir de penser à maintenir

Sans orgueil ni présomption l'équilibre mondial

Et pour cela j'ai tant à faire

Pourquoi ? Par obligation morale

Et m'incombe la charge

Ici du plus haut degré

Oui, du plus haut degré de la civilisation.

 

Je suis l'homme occidental et j'ai l'honneur, j'ai l'honneur

De voir et de veiller à me démener

Dans mon rôle de faiseur de paix

Et celui qui ne veut pas obéir

Je dois le mettre au pas

Et je dois coller à la logique du mal

Pour pouvoir garantir une saine convivance

Sur la planète en question.

Si vous pensez savoir qu'il y a une autre solution

Agiter vos fanions à la manifestation

Faites un signal au moins un signe

Seulement un signe d'adhésion

Moi, pour ce qui me regarde, je veux le bien de tous

Je suis l'homme occidental dans son acception classique

Et je répète et je reredis

Même de façon maniaque

Qu'en dépit des apparences

Ici tout va du tonnerre !...

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16 mars 2010 2 16 /03 /mars /2010 18:12

À QUOI SERT LA GUERRE ?

Version française – À QUOI SERT LA GUERRE ? – Marco Valdo M.I. – 2010

Chanson italienne – A cosa serve la guerra – Edoardo & Eugenio Bennato

 





C'est une chanson particulière du fait qu'elle a été écrite par deux frères presque homonymes Edoardo et Eugenio Bennato : l'un pour la musique, l'autre pour le texte. Et chantée par les deux ensemble.







À quoi sert la guerre, disons la vérité

Elle sert seulement à gagner le concours de l'inutilité.

La guerre ne dit rien – regarde autour de toi et tu y arrives

Car ce sont toujours les bons qui gagnent, les mauvais la perdent toujorus.

Chaque soldat qui part – chaque soldat du roi

Je voudrais l'atteindre avec cette valse – le faire chanter avec moi

À quoi sert la guerre, disons la vérité

Elle sert seulement à gagner le concours de l'inutilité.

La guerre est toujours la même – chacun la perdra

Et à chaque soldat qui meurt se perd un peu d'humanité.

La guerre est toujours la même, tu dois aprtir et tu ne sais aps

Si c'est une menace ou une promesse

Si c'est vraiment la der des der.

 

Comme une valse stupide – l'histoire ne changera aps

mais il vaut mieux la chanter de temps en temps – cete chanson qui dit

La guerre ne dit rien – regarde autour de toi et tu y arrives

Car ce sont toujours les bons qui gagnent, les mauvais la perdent toujorus.

La guerre est un cas insolouble – car sa solution

Est que le plus faible a toujours tort et le plus fort toujours raison

À quoi sert la guerre, disons la vérité

Elle sert seulement à gagner le concours de l'inutilité.

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14 mars 2010 7 14 /03 /mars /2010 09:34

MON NOM EST FRANZ

Version française – MON NOM EST FRANZ - Marco Valdo M.I. – 2010

Chanson italienne – Franz è il mio nome – Edoardo Bennato - 1976

 

Mon nom est Franz et je vends la liberté

À qui veut passer de l'autre côté

Achète le billet et tu ne t'en repentiras pas

Pour ce que je te donne, il ne t'en coûte pas.

Demain, c'est le jour; demain, on partira

Avec un fiacre de l'autre côté de la ville

Et comme Pinocchio tu n'en croiras pas tes yeux

Quand tu verras le pays des jouets.

Berlin-Ouest t'apparaîtra resplendissante

Et dans la nuit la lumière éblouissante

Et dans les vitrines ouvertes aux désirs

Tes songes interdits jusqu'à hier

 

Écoute ce son, c'est la musique de l'autre côté

Et dans les rues les gens qui s'amusent

C'est toujours la fête, l'autre ville t'attend

Ne perds pas de temps, achète vite ton billet.

 

Là-bas, tout est permis, là tout peut s'acheter

Et si tu dépenses tout sans penser

Et quand tu n'auras plus de sous,

Tu te retrouveras de l'autre côté de la vitrine.

C'est comme un jeu et chacun à sa partie

Et quand à la fin tu auras joué toutes tes cartes

N'y pense pas, n'aie pas peur

De ta figure dans la vitrine !

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11 mars 2010 4 11 /03 /mars /2010 22:22

VIVE LA GUERRE

Version française – VIVE LA GUERRE – Marco Valdo M.I. – 2010

Chanson italienne – Viva la guerra – Edoardo Bennato – 1976

 

 

 

Quand à l'aube la cloche sonnera le tocsin

Ramasse tes armes, mets-toi en route

Et laisse tout derrière cette porte.

L'ennemi t'attend loin au-delà des mers

Et toi tu ne peux t'échapper, non

Tu dois la faire, cette guerre

Vive, vive, vive la guerre

Sainte, sainte la, sainte la guerre !

Tu as laissé derrière toi ta femme et ta terre

Mais c'est pour son bien, c'est pour sa gloire

Que tu massacreras

 

Le cruel Saladin est bien armé et fort

Mais tu ne le crains pas, tu n'as aps peur

Et tu as même Dieu de ton côté

Vive, vive, vive la guerre

Sainte, sainte la, sainte la guerre !

Tu es un soldat et tu défends la liberté

Et ceux d'en face sont des mauvais

D'eux n'aies aucune pitié !

 

Et si par hasard tu mourrais, tu ne dois rien craindre

Car nous te ferons un beau monument

Que tout le monde pourra voir ! …


Vive, vive, vive la guerre

Sainte, sainte la, sainte la guerre !

Quand à l'aube la cloche sonnera le tocsin

Ramasse tes armes, mets-toi en route

Et laisse tout derrière cette porte.

L'ennemi t'attend loin au-delà des mers

Et toi tu ne peux t'échapper, non

Tu dois la faire, cette guerre

Vive, vive, vive la guerre

Sainte, sainte la, sainte la guerre !

Tu as laissé derrière toi ta femme et ta terre

Mais c'est pour son bien, c'est pour sa gloire

Que tu massacreras


Le cruel Saladin est bien armé et fort

Mais tu ne le crains pas, tu n'as aps peur

Et tu as même Dieu de ton côté

Vive, vive, vive la guerre

Sainte, sainte la, sainte la guerre !

Tu es un soldat et tu défends la liberté

Et ceux d'en face sont des mauvais

D'eux n'aies aucune pitié !

Et si par hasard tu mourrais, tu ne dois rien craindre

Car nous te ferons un beau monument

Que tout le monde pourra voir ! …

 

Vive, vive, vive la guerre

Sainte, sainte la, sainte la guerre !

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10 septembre 2009 4 10 /09 /septembre /2009 14:20

EN PRISON, EN PRISON



Version française - EN PRISON, EN PRISON – Marco Valdo M.I. – 2009

Chanson italienne – In prigione, in prigione – Eduardo Bennato – 1977



 

Regarde, Lucien mon ami, une chanson sur la prison. On veut y mettre tout le monde en prison. Curieuse idée...

Ce doit être, dit Lucien l'âne qui en connaît un bout sur l'humanité, une idée de juge. Une sorte de déformation professionnelle...

En effet, ça ressemble bien à ça. Un juge exalté, compulsif, délirant... Il y en a ... Surtout dans certains régimes, quand l'ambiance se durcit, que certains sont atteints du goût immodéré du pouvoir...

Oui, oui, je vois, dit Lucien l'âne en agitant la queue pour approuver d'un geste fort.


Mais la fin est assez proche de celle que réservait Georges Brassens à certain juge poursuivi par un gorille dans les buissons... Bien sûr, ici, le gros primate quadrumane est absent, mais le juge va subir le châtiment qu'il inflige à tous les gens. Il y a d'ailleurs là une sorte de justice immanente, dirait-on.

Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien l'âne.

Toi qui es innocent

Toi qui n'as rien fait

Toi qui te lamentes

Car ils t'ont embrouillé

Alors écoute bien :



Tu iras en prison

En prison, en prison

Précisément toi, en prison

Et que cela te serve de leçon !



Toi qui as respecté

Les lois de l'État

Tu te sens malchanceux

Tu te sens persécuté, offensé

Tout triste, alors :



En prison, en prison !

En prison, en prison

En prison, en prison

Précisément toi, en prison

Et que cela te serve de leçon !



Toi qui as toujours calculé

Toi qui as toujours prévu

Toi qui ne t'es jamais égaré

Toi qui a toujours

Cru à la justice



Tu iras en prison

En prison, en prison

Précisément toi, en prison

Et que cela te serve de leçon !



Toi qui toujours enquêtes

Sur le compte des gens

Et ne t'arrêtes pas aux apparences

Mais analyses, creuses et puis

Craches tes sentences, alors :



Tu iras en prison

En prison, en prison

Précisément toi, en prison

Et que cela te serve de leçon !



Toi qui es avocat

Sérieux et préparé

Tu ris et tu plaisantes peu

Mais tu connais toutes les règles

Du jeu, alors :



Tu iras en prison

En prison, en prison

Précisément toi, en prison

Et que cela te serve de leçon !



Et tous les professeurs

Médecins et docteurs

Notables et avocats

Et tous les chefs

Des syndicats, tous !


Tous, tous en prison !

En prison, en prison

Précisément toi, en prison

Et que cela te serve de leçon !



Et ces honnêtes gens

Tous prêts à la fête

Qui s'en vont vers la mer

Vous devez les bloquer, les arrêter

Les capturer, oui


Pour les envoyer

En prison, en prison

Précisément toi, en prison

Et que cela te serve de leçon !



En prison, en prison

En prison, en prison !

En prison, en prison

Et pas d'explication !



Toi aussi en prison

En prison, en prison

Toi aussi en prison

Toi aussi en prison !



Non, laissez-moi !

C'est une erreur

Je suis le juge

Laissez-moi, c'est une erreur

Non, non, c'est une erreur ! ...



 

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  • : Carnet de chansons contre la guerre en langue française ou de versions françaises de chansons du monde
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