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16 novembre 2010 2 16 /11 /novembre /2010 20:42

 

AU CARNAVAL

Version française – AU CARNAVAL- Marco Valdo M.I. a – 2010

Chanson italienne – Al carneval – Talco – 2010



Quatrième morceau de l’album «  La Cretina Commedia », dédié à Peppino Impastato.



« Les premières représentations du groupe de Peppino, organisé dans le Cercle Musique et Culture, prélude à un projet plus important dans les années qui suivirent – Radio Aut – eurent lieu dans les rues à l'occasion des fêtes du village. Une celle-ci, le Carnaval., Peppino organisa une farce, la l'insinuant dans la foule masquée et mettant en scène une représentation théâtrale, où des paysans et des édiles se plaignaient des patrons, calmés par un prêtre qui prêchait le calme en attente d'une vie meilleure au-delà de la terre. Arrivait alors un fonctionnaire de parti corrompu qui incitait au retour au travail sans se plaindre. « Car le Parti voulait qu'il en soit ainsi »... Puis le mafieux qui faisait taire tout le monde en offrant une tasse de café. Dans les papiers de Peppino, on a trouvé un très beau poème où il parle du Carnaval à Cinisi, de sa signification métaphorique, de la fête de hypocrisie, occasion pour faire circuler l'information en se mêlant à la foule, en libérant toute sa rage face à l'état de choses existant. »



Dans l'esprit exubérant d'un joyeux balthazar

Par l'inspiration accoutré d'un habit de clichés

Dans la ville où c'est toujours carnaval

Au milieu des cimetières remplis par la poudre,

Je veux par désarroi changer d'habitude

Le travestissement du vent.

Et dans la cohue de son train-train quotidien

Lancer des caresses qu'on n'ose pas accepter

Et épouvanter de vérité

Les sentiers déguisés en carnaval.



Au Carnaval

Pour masquer une apparence qui n'est pas

Je veux dépouiller au carnaval

Les monuments d'une paix à rendre

Au carnaval pour taillader

Des rêves en confetti de candide ironie

Pour dispenser ma vie

Parmi les participants d'une vague éternité

Pour conjurer l'omertà nauséeuse

Qui anime les danses et les grognements du carnaval.



Pleuvent des aboiements jamais secourus à fond

Humaine attente de famille ou de qui sait

Des pères disent attendre d'autres mondes

En cultivant de vaines croyances en une autre voie

Frères perdus désormais bienheureux dans la seringue

D'un long carnaval sur un lit de plaisir

En couronnant des parrains et en apaisant

Leur soif de vérité

Dans le réconfort tacite d'un café.

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Published by Marco Valdo M.I. - dans Talco

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